Les baladins électriques Texte imprimé

"Dans les années 20, edouard, petit pharmacien d'officine, épouse Suzanne pour sa fortune et son rang. Dix ans plus tard, sa réussite professionnelle et sociale est phénoménale, mais son couple souffre de ses infidélités et de ses envies de grandeur. Rien ne compte plus pour lui que son grand projet, l'Orangerie, une immense propriété en région parisienne dont il veut faire son chef-d'oeuvre. Il en élabore les plans, dirige lui-même les travaux de construction et la luxueuse décoration. Dans les années 1970, trente ans après le décès d'Edouard, on y retrouve Maxime, sa petite-nièce, fille du neveu qu'il a élevé et aimé comme un fils, Suzanne, veuve éplorée d'Edouard, la jeune soeur de Maxime, Téa, le groupe de rock "Les baladins électriques" et leur chanteur Servais. La voix d'Edouard répond à celle de Maxime dans un effet miroir où l'Orangerie devient le personnage central du roman. Le délitement du domaine renvoie à sa splendeur passée, alors que la vie débridée de Maxime fait écho à celle immatérielle d'Edouard. Téa, troisième voix du roman, est le lien entre Edouard et Maxime, l'ange noir qui, telle Cassandre, porte la tragédie.