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En 1941, l'Allemagne nazie envahit l'URSS. La France Libre décide d'envoyer une escadrille de pilotes volontaires sur le front russe, parmi lesquels vont participer Boris Marlier, Alain Andrieux, pilote de bompbardier, Henri de Mornais, Simon Blumberg, virtuose du Spitfire, et André Murier, attaché de l'air à l'ambassade de France à Moscou.

En détention préventive pour vol, Michael Hudson attend sagement son procès en dévorant les livres que lui recommande Anna, la bibliothécaire de la prison. Et puis un jour, il se retrouve dehors, libre comme l'air. Enfin, pas tout à fait... Phil Ornazian, qui l'a fait sortir de détention, n'est pas aussi net qu'il y paraît. En plus d'arrêter les maquereaux, trafiquants et autres néonazis locaux, il a pour habitude de leur soutirer de fortes sommes, et c'est tout naturellement qu'il pense à Michael pour lui servir de chauffeur lors de ses expéditions.

Ils vivent dans des cavernes plongées dans une totale obscurité. Ils ne connaissent que la nuit, la nuit la plus absolue et pleine de dangers terribles. Ils sont aveugles, tous. Au fil des générations, leur ouïe et leur odorat se sont développés comme ceux des animaux. Certains d'entre eux s'obstinent à découvrir un éventuel passage qui les mènerait à l'air libre.

En 2013, le musée des Beaux-Arts de Caen présentait une exposition intitulée "Un été au bord de l'eau" consacrée à l'essor des loisirs de plein air. Il propose d'éclairer aujourd'hui l'autre versant de cette modernité en marche, non plus au travers des images du temps libre, dédié à la détente au coeur de la nature, mais par le prisme de la représentation du travail dans l'effervescence des villes.

Et si trop les protéger ne les aidait pas à grandir ? Aujourd'hui, il est devenu rare de voir des enfants s'amuser à escalader un arbre, construire une cabane ou dévaler une colline en roulant sur eux-mêmes. Nous avons sécurisé leurs aires de jeu, supprimé tourniquets, tape-culs et tout ce qui pouvait se montrer risqué. Les enfants passent de plus en plus de temps à interagir avec des écrans plutôt qu'avec d'autres. Agenda surchargé, activités encadrées, le temps de jeu libre et de contact avec la nature s'amenuise.

Six ans après la parution du premier tome du Photographe, les éditions Dupuis rendent hommage à D. Lefèvre en publiant cet entretien posthume, recueilli par E. Guibert, le dessinateur de la série, illustrée de photos prises entre 1986 et 2006. Le photographe y raconte vingt ans de reportages, de voyages et de rencontres et livre sa réflexion sur la pratique du photojournalisme.