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Exceptionnelle, l'ARMADA 2019 qui marquait le trentième anniversaire d'une manifestation réputée sur la planète bleue, l'a été à plus d'un titre. D'abord par la richesse de son plateau, composé de 50 des plus beaux navires du monde, majestueux grands voiliers et impressionnants bâtiments de guerre. Ensuite par la qualité et la diversité de son programme, alliant visites des géants des mers au dépaysement garanti, concerts et moments festifs, parmi lesquels le défilé des équipages applaudi par des dizaines de milliers de spectateurs.

Deux principaux axes d'études : le premier s'articule autour des notions de géographie savante et de géographie symbolique, lorsque le voyage n'apparaît qu'en filigranes et non comme le préalable à l'établissement de la discipline. De véritables représentations du monde sont alors élaborées; elles constituent un objet historique extrêmement riche qui permet de mieux comprendre les contextes qui les ont vues naître.

Pourquoi vouloir traiter des monstruosités végétales et des chimères végétales dans un ouvrage ? Quels sont les éléments qui peuvent rassembler et rapprocher ces êtres vivants qui ont néanmoins pour caractéristique commune d'être a priori hors du commun ? La question des monstruosités végétales et des chimères végétales qui a agité, dans le monde occidental, surtout les microcosmes des horticulteurs et des scientifiques durant une grande partie des XIXe et XXe siècles, semble bien éloignée des préoccupations contemporaines.

"Tout a commencé il y a deux ans, avec ce cahier à dessin sur lequel je n'écrivais qu'une seule phrase par page. Puis il y eut ces notes vocales prises à la volée sur mon téléphone mobile, entre deux rendez-vous, en voiture, toujours en mouvement vers un ailleurs. Jusqu'au moment où j'ai ressenti un appel si puissant qu'il m'a été impossible de différer plus longtemps ce travail d'introspection en solitaire. Je me sentais comme conduit vers l'écriture de ce que jamais je n'aurais imaginé comme un aussi beau voyage".

Présente la collection de plantes sèches conservée par le Muséum national d'histoire naturelle, que créa Louis XIV, et qui détient les herbiers de Lamarck, Jussieu, Adanson, Tournefort, Humboldt et Bonpland, etc., soit près de neuf millions de planches. Chaque année, plus de cinquante mille spécimens viennent la compléter.