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Présente le témoignage d'une rescapée d'Auschwitz. A 14 ans, elle est déportée le 13 février 1944 et survit à dix-sept mois de camp. Atteinte du typhus, elle est évacuée à Neuestadt-Glévé, où Wanda, une infirmière polonaise, lui sauve la vie. En 1988 I. Grinspan retourne à Auschwitz, y rencontre B. Poirot-Delpech qui lui propose d'écrire ce récit.

Au travail au crayon et en gravure sur bois, se mêlent des images singulières, colorées, qui parlent de la beauté du monde, qui ont vu le jour dans des conditions extrêmes. Témoignage bouleversant sur une amitié naissante, ce récit se penche sur la brutalité du système carcéral, et la ténacité avec laquelle les condamnés reconstruisent leur vie, depuis une cellule de cinq mètres carrés.

Le témoignage de l'auteur sur son long combat contre le cancer, semé de victoires et de rechutes. Il évoque la douleur, la peur, le courage dont il faut faire preuve, mais aussi l'espoir et la force de vivre qui l'animent.

A partir de centaines de témoignages, S. Alexievitch raconte la Seconde Guerre mondiale vue et vécue par les femmes. La réalité de la guerre se trouve ici démystifiée : alors que les hommes ont tendance à glorifier les combats et les héros, les femmes évoquent le plus souvent des luttes fratricides entre hommes ordinaires.

Le témoignage de Robert Hébras, dernier témoin de la tragédie d'Oradour. Le 10 juin 1944, lorsqu'une unité de la Waffen SS investit Oradour-sur-Glane, Robert Hébras a l'insouciance d'un jeune homme loin de la guerre, tout à son match de foot du lendemain. L'Histoire en décidera autrement. En ce sombre samedi, dans le paisible village de Haute-Vienne, les nazis vont commettre le plus grand massacre de civils de la Seconde Guerre mondiale : 643 morts dont plus de 450 femmes et enfants assassinés dans l'église.

En 1934, Xavier de Hauteclocque, grand reporter, publie La Tragédie brune, écrit à la suite de son voyage en Allemagne en novembre 1933. Ce germanophile y décrit un pays remodelé par la politique nazie. Son regard s'attarde là où d'autres ferment les yeux, ses pas le conduisent là où peu s'aventurent et, finalement, sa plume décrit ce que beaucoup préfèrent ignorer. Son récit, à la première personne, frappe par sa modernité, sa sincérité, sa lucidité et surtout, avec le recul tragique de l'histoire, par son caractère prémonitoire.

Bienvenue à Greenloop, près de Seattle, communauté écolo privilégiée permettant à des riches de vivre au plus près de la nature, mais avec une technologie de pointe. Quand un volcan proche entre en éruption, Greenloop est soudain coupée du monde, et ses habitants jetés dans une épreuve de survie au jour le jour. Kate Holland relate dans son journal comment son petit coin de paradis devient un enfer, surtout quand apparaît un prédateur inattendu : le Bigfoot. Pour survivre, la communauté doit désapprendre tout ce que le monde moderne lui a inculqué.

Récit autobiographique illustré, Patiente traite avec humour et autodérision du parcours d'une jeune femme de 29 ans, atteinte subitement d'une forme très grave du syndrome de Guillain-Barré. Cette maladie neurologique auto-immune, rare, affecte le système nerveux périphérique et peut conduire à la mort. Enfermée brutalement dans un corps totalement inerte durant trois mois en réanimation, consciente de son état mais dans l'incapacité de se mouvoir et de se faire comprendre, Violaine apprend, malgré elle, à faire preuve de patience.