Si ce fonds fait preuve d’un chauvinisme parfaitement assumé, c’est uniquement dans le souci de fertiliser sa mémoire.
Merci aux « normandophiles »
Élaboré majoritairement par le biais d’achats (non compulsifs et toujours raisonnés !), ce fonds repose sur le savoir-chiner des bibliothécaires du patrimoine et de conservateurs éclairés : Loriquet (plan de classement), Labrosse (structure de la collecte), Simonet (catalogue moderne, après 1870)
La règle absolue de ce jeu très sérieux ?
Que les traces ici rassemblées aient un ADN certifié Haute-Normandie, avec quelques exceptions bas-normandes. Dans les rayonnages, pourront alors se côtoyer livres historiques et livres de jeunesse, guides touristiques et albums photographiques, thèses et périodiques, musique ou photos, livres de musique ou de Beaux-Arts, et même bandes-dessinées (sur Jeanne-d’Arc) ou Monopoly (sur Rouen).
Ce qu’il faut retenir…
Particulièrement prolifique, le fonds normand rassemble 21 000 livres et brochures, et plus de 15 000 titres de périodiques, dotés d’une cote normande. Ses raretés ? Les manuscrits d’auteurs locaux dont les incontournables Flaubert et Maupassant.